Le champ des opérations.

Le champ des opérations.

mardi 26 février 2013

Mysore

Le matin, à Hampi, on avait pris le bus pour un trajet de 8 ou 9 heures vers Mysore.
Résultat, le bus lambine dans tous les villages et met TREIZE heures pour atteindre notre destination.
On arrive à Mysore absolument exténués, sur le coup de 22 heures.
Ouf le premier hôtel référencé par le Routard a encore une seule chambre. Le paradis, la première vraie douche depuis deux semaines, chaude à point quand il le faut et tiède sur commande. Ouf, et reouf...
L'attraction de Mysore, une ville de 800 000 habitants, c'est un palais, immense, magnifique, encore habité, partiellement, par un vrai maharaja.
Illumination totale le dimanche soir, au son d'une fanfare militaire très british (Pont de la rivière Kwai, etc...)
A ne pas rater.


Une porte latérale de l'enceinte


Le hall principal avec son orchestre


De jour, il a aussi de la gueule. Et à l'intérieur, ce ne sont que splendeurs; mais là, photos interdites (j'ai vu confisquer un I-phone pour avoir voulu...)


Vu de l'extérieur



Joli temple de Vishnou à 40 KM de Mysore, à Somnathpur.



Dans la série "petits métiers et scènes de rue"
Le vendeur de jus de canne. Il s'agit de passer la canne à sucre dans la broyeuse et l'on récolte un breuvage trouble, sucré, fade....que beaucoup apprécient.



Fera pas fortune aujourd'hui au bord du trottoir.


La boutique de cruches en cuivre repoussé


Au bord de la route, démonter un pneu de tracteur pour réparer une crevaison, tout à la main, à l'ancienne. Remplacer le câble de frein de la mob.


Dans un village, la foire aux bestiaux.
Ben quoi, qu'est-ce qu'elle a ma gueule?
Chuis pas la plus belle, peut-être?


Toute façon, c'est pour terminer comme ça...


On se met à manger avec la main; c'est coloré, parfumé...Alors là, il y a de la viande (un peu), riz nature et riz pilav et puis plein de condiments et diverses sauces dans les petites coupes.


Demain, on the road again; direction Ooty à 200 km vers le sud...

lundi 25 février 2013

Hampi la cité royale

Or donc, ce mercredi matin, réveil matinal pour prendre le bus en direction de Hampi.
En attendant le bus, tout équipés et fringants...
(spécial petit drapeau pour l'ami Bernard)



A la station routière, point de bus: il y a grève; fallait bien que cela nous arrive.
Qu'à cela ne tienne, on fonce à la gare ferroviaire, 6 KM plus loin.
Accueil maussade, limite indifférent. On se sent regardé de haut...


Non ce ne sont pas des graffiti sur les wagons; ainsi est l'une des écritures en Inde (ne me demande pas de traduire)..


A Hampi et tout autour, disséminés dans la montagne, ce ne sont que  temples et palais royaux splendides.
Le char de pierre à l'entrée d'un temple; et les roues tournaient.


Les étables des éléphants préférés du roi; chacun a sa stalle et il y en a onze ainsi.


Petit détail de temple..
Avenante enfant, n'est-il pas?


Gros détail: monolithe de Vishnou en homme-lion; pas  bien sympa, à première vue.


Certains visiteurs sont bien peu encombrants.
Miam les bouts de noix de coco. Et ça croque...


Perruche dans son frangipanier.


D'autres par contre sont vraiment envahissants.
En goguette, les zébus (et zé plus soif)


 Il y a toutes sortes de pèlerins. Et on voit que le régime végé réussit mieux à certains qu'à d'autres...


Sortie du temple, la famille a posé pour le souvenir d'une belle journée d'excursion.



Il semble que cette saison, la jupette pour homme se portera plutôt courte.
Le détail tendance, c'est d'aménager une échancrure à l'arrière; mais il faudra éviter le too much, sinon cela ferait croquignolet..


 Occupations diverses: cueillette des noix de coco, à 15 mètres du sol et sans filet.




Lessive au bord de la rivière.


Petit déjeuner tranquille, à base de bananes.













La région de Badami

Si Badami est un gros village dont seule la rue centrale est animée, les alentours réservent bien des surprises.
Petits villages tranquilles, campagne cultivée (canne à sucre, lentilles, riz, légumes,...) et sites archéologiques parsèment la région.
De magnifiques temples réjouissent le voyageur, dont certains sont encore vivants (les temples, hein...).
Il faut dire que l'on savait construire solide.


Il faut dire aussi que l'entrée de certains temples est parfois plus engageante que celle d'églises que je connais.
Celle-ci me rappelle quelqu'un...(l'honneur et la décence m'interdisent rigoureusement de préciser...).
(click pour agrandir, s'il le faut)


Au temple, on peut y aller en famille. Toujours pieds nus.
Ici, on honore le "nandi", la monture de Shiva, une superbe sculpture en pierre noire monolithe.


On ne dira jamais assez l'importance des petits métiers, même sur les sites classés Unesco.


Dans les villages, la vie s'écoule, paisible et jamais sans une touche de coquetterie.




Si buffle trop baladeur, alors buffle puni entravé


Le joyeux retour des champs, le soir



Bon, on a tout vu à Badami; demain on met les voiles vers Hampi 250km au sud est.

lundi 18 février 2013

Plongée au Karnataka: Badami

Ce dimanche, départ très matinal de Goa pour "foncer" en train vers l'est et le plateau du Deccan.
D'abord huit heures pour faire 260 km puis encore 1h30 pour les 70 derniers Km. On arrive à Badami, ancienne capitale d'un royaume puissant au 6ème siècle; un site de temples atteste de cette ancienne splendeur.
Mais tout d'abord le train en classe "sleeper" avec des banquettes qui, la nuit, se transforment en couchettes. C'est sale sans être immonde; c'est bondé mais pas trop et les sièges numérotés sont à peu près respectés.
Une chanteuse à la voix extraordinaire nous envoute. Le regard de sa petite aussi.


La gare est calme à cette heure


Drôle de campement en pleine nature; des saisonniers dit-on, venus pour les récoltes.


A la gare tous les passagers n'embarqueront pas...


Après dix heures de voyage, dont deux de retard, nous arrivons à destination; une gare au milieu de nulle part, à cinq km de Badami.
Bien obligés de prendre un rickshaw; pas peu fière la passagère. Et le pilote, alors là, il rameute tous ses copains et pose sans barguigner.


C'est un village-rue; et c'est très encombré. Foire aux klaxons, trottoirs envahis par les vendeurs? charrettes à bras, à zébus, à buffles ou à cheval, motos tonitruantes, bus et camions en folie...



 Mais il y a aussi, de jolies rencontres, parfois même surprenantes.Pink lady...








Evidemment, si on est venu aussi loin, ce n'est pas que pour regarder les vaches dans les yeux.
Badami, c'est aussi un formidable paysage de falaises en grès enserrant le village comme dans un fer à cheval.
Et puis des temples creusés, sculptés dans la roche, dans des grottes. Ici 1500 ans nous contemplent.
C'est là, de l'autre côté du lac; et cela ne perturbe pas les lavandières.



Pour y arriver, ça grimpe ferme; mais la récompense est à la mesure de l'effort.


Une mignonne visiteuse


Les sculptures dans la roche sont époustouflantes de beauté.
 SHIVA:

VISHNOU:


De là haut, la vue est magnifique tant vers le lac que vers le village.




Ici aussi on s'est trouvé un havre où l'on mange bien; évidemment, pas de viande et pas d'alcool...
Et vous croyez qu'on est là pour s'amuser?????