Le champ des opérations.

Le champ des opérations.

lundi 11 mars 2013

Kovallam

On a quitté Kochi, ses carrelets chinois et son quartier juif, puis Alleppey et ses backwaters.
Arrivés à Kovallam, près de Trivandrum, changement de décor.


Mais les Indiens restent habillés à la plage, sauf que les hommes se baignent en slip sous-vêtement, genre sexy trash.


Sinon la plage est superbe




La pêche de la nuit est aussitôt acheminée par les femmes vers les restaurants.


 Dans le couchant, les pêcheurs se hâtent de rentrer au port.


Et alors là, tu choisis ton morceau et tu l'as dans ton assiette un quart d'heure plus tard. Ya bon!!!!
Là le filet grillé sera avec une vinaigrette à l'orange et des cubes de patates au cumin...



Le village de pêcheur (musulman).
Ce qui fume, c'est un tas d'immondices à dominante de plastics.



Un km plus loin, il y a aussi le port de pêche (chrétien).
Différence de style?


Et au petit déj., qui que voilà frais et dispos? avec orange juice et pineappel juice?


Demain, envol pour Mumbai, dernière étape avant le retour; sniffff.
Le taxi aura-t-il une sympa Ambassodor de derrière les fagots?


jeudi 7 mars 2013

Plage du Kerala

Les plages du Kerala sont belles?
Je crois qu'on en a trouvé une. Et on s'est installés dans une guesthouse bien sympa.
Jolie, non?


Photos de plage.
On n'est pas seuls...mais ça va; il n'y a pas promiscuité.
On supporte.




La pêche est bien périlleuse sur ces frêles blocs de frigolite.


Le passage de la barre est particulièrement millimétré; faut pas se louper.


Longs filets; maigre pêche...


Celui-ci sera dans notre assiette avant que minuit ne sonne.


J'adore les pirogues des pêcheurs et surtout leurs proues avec cette belle écriture.





Fleur et fruits; la nature est belle et généreuse.



mercredi 6 mars 2013

Les houseboats d'Alleppey

On est un peu au sud de Kochi, dans une région parcourue d'une myriade de canaux. Alors la mode est de louer un de ces houseboats pour un, deux ou trois jours. C'est cher, ça pollue, et comme maintenant il y en a des centaines, c'est un peu foutu.
Pourtant il y en a de beaux, tous un peu chinoisants et couverts de nattes en jonc.



Dans la lumière du petit matin, l'ambiance est assez féérique.


Mais sur les canaux, il n'y a pas que les touristes; toute une vie s'organise et, en fait, les berges que l'on pourrait croire désertes sont densément peuplées, comme partout en Inde.
Tendre scène entre la maman et son enfant; lessive et toilette se font au même endroit.


Transport des écoliers vers l'école.


Part au boulot; transport de matériaux?


Petite récolte de riz

Alors; qui c'est le plus beau sur l'eau?


Passage scabreux; on a beau vivre au bord,..., on pourrait se retrouver dedans


Allez, gaffe; c'est parti.


Petit marchand fait du porte à porte avec sa balance ménagère.


Allez, on ne traîne pas pour embarquer. Les traînards auront un pied mouillé.


Récolte de noix de coco.


Et puis retour sur le plancher des vaches, le rickshaw nous attend.


Le thé se prend auprès de serveurs tout ce qu'il y a de plus classe.


Ou alors, on y va pour un dimanche à la plage. Mais la tenue de bain n'est pas la même qu'au Brésil.


Les temples sont parfois imbriqués dans des boutiques


mardi 5 mars 2013

Cochin - Kochi

C'est une grande ville, prospère avant même que les Portugais ne s'y établissent. Les Hollandais l'ont occupée aussi avant de la céder aux Anglais. Ce qui frappe ici, c'est la diversité des cultures dont ont trouve trace dans les divers quartiers, notamment juif, musulman,...
La grande affaire, ce sont les carrelets implantés par les Chinois en visite vers 1325. Il y en a des centaines sur les rives de cette presqu'île et des îles environnantes.


Dans le soleil couchant, lorsque l'on relève les filets, parfois l'un ou l'autre poisson distrait se laisse attraper.


Même les bateaux ont des airs de chinoiseries.


Le petit pêcheur qui rentre au port abat sa voile à l'approche du quai.


Hé quoi? Il est pas frais mon poisson?



Evidemment, il y a un certain nombre de ferries et de bacs pour passer d'une partie à l'autre de la ville. A l'arrivée, c'est une joyeuse débandade dans une indescriptible cacophonie de klaxons.


Au quartier juif, il reste de jolies maisons anciennes, comme celle-ci transformée en restaurant.



La question reste: comment porter élégamment  la jupette quand on est un homme?
En pratiquant la bonne humeur et en se reposant sur une seule jambe. Tout simple, en fait...


Ah le joyeux foutoir d'une ruelle d'artisans et de brocanteurs.


Plus sérieux; au Kérala survit un art martial, le Kalarippayat, ancêtre du karaté et autres. Apparemment, faut être costaud et pas trop rigolard pour participer à une démonstration.